Un atterrissage en douceur
Pour des volontaires comme Sami Rahikainen, il est crucial d’établir une relation de confiance avec les migrants qui arrivent dans un nouvel endroit à la recherche d’une toute nouvelle vie. Voici son histoire.
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Le conflit, les changements climatiques, la pandémie et d’autes catastrophes mettent à l’épreuve la résilience de millions de personnes en Éthiopie.
Zemzem, dirigeante communautaire dans sa ville d’origine, a marché pendant 17 jours en quête de sécurité après que les combats dans la région du Tigré (Éthiopie) l’ont forcée à fuir cette année. «Notre maison a été incendiée et pillée, l’un des membres de notre famille est mort, et nous avons fini par arriver ici après bien des épreuves», explique Zemzem, qui fait partie des 23,5 millions de personnes plongées dans une situation dramatique par les effets combinés de la violence, des changements climatiques, du Covid-19, des invasions de criquets, de la sécheresse et des inondations.
Plus de 80 % des personnes éprouvées par le conflit ne sont pas originaires du Tigré. Dans cette vidéo saisissante, nous rencontrons aussi des volontaires de la Croix-Rouge éthiopienne qui risquent leur vie pour aider des personnes blessées dans les combats, ou victimes de maladies ou de malnutrition. «J’ai été choqué, comme n’importe qui l’aurait été, par certaines des choses dont j’ai été témoin», raconte Beyene, qui conduit une ambulance pour la Croix-Rouge éthiopienne. «Mais je pense qu’un jour, j’aurai quelque chose d’important à raconter. Je pourrai dire que j’ai fait quelque chose de bien en portant secours à des personnes et en les aidant à vivre mieux.»
«J’ai été choqué, comme n’importe qui l’aurait été, par certaines des choses dont j’ai été témoin, Mais je pense qu’un jour, j’aurai quelque chose d’important à raconter. Je pourrai dire que j’ai fait quelque chose de bien en portant secours à des personnes et en les aidant à vivre mieux.»
Beyene, Croix-Rouge éthiopienne
Pour vaincre Ebola, l’information, les vaccins et les traitements ne suffisent pas : il faut aussi gagner la confiance de populations qui ont de bonnes raisons de se montrer méfiantes.