Un atterrissage en douceur
Pour des volontaires comme Sami Rahikainen, il est crucial d’établir une relation de confiance avec les migrants qui arrivent dans un nouvel endroit à la recherche d’une toute nouvelle vie. Voici son histoire.
Redaction:
Malcolm Lucard
Production:
Louis C. Mouchet
Imaginez un instant que tout ce que vous avez entendu au sujet de la prévention du Covid-19 ait été exprimé dans une langue que vous ne comprenez pas bien. Telle est la réalité pour de très nombreuses personnes dans le monde. Pour remédier à cette situation, des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants polyglottes utilisent leurs connaissances linguistiques pour aider les communautés à rester en bonne santé. Ils réalisent pour cela des vidéos sur la prévention du Covid-19 dans les nombreuses langues qu’ils connaissent : arabe, bambara, bengali, français, ga, haoussa, italien, moré, pachto, peul, pidgin, tigrigna, twi et wolof, entre autres.
Ils vont aussi à la rencontre des demandeurs d’asile et des migrants à travers la musique, le sport et d’autres activités. «Nous tâchons en outre de tordre le cou aux rumeurs mensongères qui circulent, explique Christian, l’un des volontaires, et d’expliquer que le virus est bien présent et qu’il fait de nombreuses victimes. Pour éviter cela, chacun doit rester chez soi, respecter les mesures de prévention et rester en sécurité.»
Saignement des pieds. Routes de montagne froide. Trottoir pour un lit. Une journée typique pour des milliers de migrants faisant le long voyage à travers la Colombie.