Un atterrissage en douceur
Pour des volontaires comme Sami Rahikainen, il est crucial d’établir une relation de confiance avec les migrants qui arrivent dans un nouvel endroit à la recherche d’une toute nouvelle vie. Voici son histoire.
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Redaction:
Malcolm Lucard
Production:
REON Studio
La pandémie du COVID-19 n’épargne personne. Le phénomène est universel, plus encore que toutes les catastrophes naturelles ou crises sanitaires récentes. Il n’est donc pas étonnant de constater un degré sans précédent de solidarité, d’humanité et d’unité. Des gens comme tout le monde, qui n’avaient jusque-là jamais accompli d’activité humanitaire, se sentent motivés à agir pour aider leurs voisins, mais aussi des personnes inconnues.
Angela fait partie de ces nouveaux volontaires. Cette habitante de Florence, mère de deux enfants, a pu satisfaire un désir d’aider ses concitoyens grâce à un nouveau type de cours de formation rapide proposé par la Croix-Rouge italienne. «Je ressentais depuis longtemps cette envie de faire du volontariat», explique Angela, qui considère maintenant son activité de livraison à domicile de nourriture et de médicaments pour des personnes âgées comme un bienfait pour elle-même aussi. «Je vois que ça donne vraiment un sens à ma journée, et c’est un travail émouvant.»
Ludovica s’est jointe à son tour au groupe de volontaires temporaires de la Croix-Rouge italienne. L’envie de devenir volontaire était présente depuis longtemps, mais pour diverses raisons, elle n’avait jamais franchi le pas. Lorsque l’épidémie de coronavirus a éclaté en Italie, elle a compris que le moment était venu. «Ma grand-mère m’a demandé pourquoi j’avais pris cette décision, en m’exposant ainsi au risque. Mais j’ai pensé aux personnes qui n’ont pas de proches pour les aider; c’est cela qui m’a décidé à me lancer dans le volontariat.»
Avant le début du déconfinement en Italie, les volontaires comme Marco livraient à domicile des médicaments et autres produits de première nécessité à des personnes considérées comme particulièrement à risque, notamment les personnes âgées. Ces personnes, raconte-t-il, attendaient leur visite comme l’événement le plus important de la journée. «Ils sont heureux de voir arriver les volontaires de la Croix-Rouge et ils manifestent leur reconnaissance, ce qui est très gratifiant.» Marco affirme que le volontariat l’a changé et l’amène à croire que si l’être humain est capable de rêver d’un monde meilleur, il est aussi capable d’agir pour permettre son avènement.
Chassé de son foyer par le conflit, Walid aide aujourd’hui des personnes qui traversent les mêmes épreuves.