Un atterrissage en douceur
Pour des volontaires comme Sami Rahikainen, il est crucial d’établir une relation de confiance avec les migrants qui arrivent dans un nouvel endroit à la recherche d’une toute nouvelle vie. Voici son histoire.
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Ces volontaires du Croissant-Rouge arabe syrien aident des femmes en fauteuil roulant à traverser les lignes pour recevoir des soins médicaux dans la ville d’Alep, déchirée par la guerre. Photo : REUTERS/Ammar Abdullah
Dans la plupart des situations d’urgence, les personnes qui vivent sur place sont les premières à intervenir, comme ces employés de la Croix-Rouge équatorienne cherchant des victimes après le tremblement de terre d’avril 2016. Pendant les crises prolongées ou les conflits, la présence à long terme de secouristes locaux, jouissant de la confiance de toutes les parties, est essentielle. Photo : REUTERS/Henry Romero
Les réseaux locaux de volontaires ont joué un rôle vital depuis quelques années pour sauver les migrants tentant de traverser la Méditerranée. Sur cette image, une volontaire de la Croix-Rouge hellénique guide un navire de réfugiés pour lui permettre d’accoster en toute sécurité sur l’île grecque de Lesbos, l’un des principaux points d’entrée en Europe des migrants en quête d’un havre sûr. Photo : Jarkko Mikkonen/Croix-Rouge finlandaise
Ilias Meliadis, un volontaire de l’équipe de sauvetage de la Croix-Rouge hellénique, aide un enfant à débarquer d’une petite embarcation sur une plage de Lesbos. Photo : Jarkko Mikkonen/Croix-Rouge finlandaise
Souvent, les secouristes locaux sont là quand personne d’autre n’est présent pour répondre aux besoins. Ici, des volontaires du Croissant-Rouge libyen recueillent les corps de migrants noyés après le naufrage de leur bateau en pleine mer à l’est de Tripoli, en octobre 2015. Les volontaires veillent à ce que toutes les mesures soient prises pour identifier les personnes décédées et pour les inhumer dans la dignité. Photo : REUTERS/Ismail Zetouni
Dans de nombreux pays touchés par des conflits politiques ou armés, les volontaires locaux sont les seules personnes qui peuvent se rendre dans les zones où règne la tension pour répondre aux besoins aigus de la population. Ici, des volontaires du Croissant-Rouge de l’Irak distribuent des secours aux personnes qui ont fui les combats violents dans la ville de Fallouja et ses environs en juin 2016. Photo : Croissant-Rouge de l’Irak/FICR
Ce sont souvent les personnes qui ont elles-mêmes subi les épreuves les plus dures qui apportent l’aide la plus utile en temps de crise. Lorsque les combats ont éclaté à Wau, une ville de la région centrale du Soudan du Sud, Christina fut parmi les nombreux volontaires de la Société nationale forcés de fuir. Aujourd’hui, elle sensibilise les personnes déplacées aux méthodes permettant de préserver l’hygiène dans des conditions difficiles. Photo : Alyona Synenko/CICR
Jing Luen, volontaire de la Croix-Rouge en République de Chine (Taïwan) est l’un des nombreux volontaires qui ont aidé la population à faire face aux dégâts considérables provoqués par le typhon Nepartak en juillet 2016. Photo : Sam Smith/FICR
Cindy Baillargeon, volontaire de la Société canadienne de la Croix-Rouge, qui avait déjà l’expérience de l’aide aux personnes touchées par les incendies dans sa province de Québec, a parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour superviser une équipe de volontaires luttant contre les incendies dans la province d’Alberta. Photo : Société canadienne de la Croix-Rouge
Les secouristes locaux collaborent avec d’autres agents locaux, nationaux et parfois internationaux. Lorsque les incendies de forêt ont commencé à menacer des communautés entières dans l’ouest du Canada cette année, des pompiers du monde entier se sont mobilisés. La Société canadienne de la Croix-Rouge a complété ces efforts en levant des fonds pour les activités de secours et en aidant les personnes qui avaient besoin d’un abri et celles qui cherchaient à retrouver des proches déplacés. Photo : REUTERS/Mark Blinch
Si les secouristes locaux sont essentiels, c’est aussi parce qu’ils se mobilisent pour des milliers de catastrophes relativement mineures et localisées, qui fontautant de victimes, au total, que les grandes catastrophes, mais sans retenir l’attention des médias et des organisations internationales de secours. Ici, les sauveteurs de la Croix-Rouge du Kenya évacuent une femme des décombres d’un bâtiment de six étages qui s’est effondré après des pluies diluviennes à Nairobi (Kenya) en mai 2016. Photo : REUTERS/Thomas Mukoya
Des études ont montré que 90 % des gens sauvés dans les situations d’urgence doivent la vie à des personnes formées aux premiers secours. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge forme des personnes de tous milieux aux premiers secours de base. Ici, le CICR et la Société du Croissant-Rouge palestinien dispensent une formation aux gardes de la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, qui accueille chaque année des milliers de personnes. Nombreuses sont les personnes frappées d’insolation ou touchées par les troubles violents, fréquents dans cette ville où la situation politique est tendue. Photo : Jesus Andres Serrano Redondo/CICR
Afin de soutenir les efforts des secouristes locaux, la FICR a mis sur pied des équipes régionales d’intervention en cas de catastrophe (RDRT) aux compétences spécialisées. Sur cette image, Isara Iose, de la Croix-Rouge de Samoa, membre d’une équipe RDRT spécialisée dans les questions d’eau, d’assainissement et d’hygiène, se joint à une équipe de volontaires de la Croix-Rouge de Fidji pour aider à reconstruire des toilettes endommagées par le cyclone Winston en février 2016. Photo : Corinne Ambler/FICR
Dans les zones de conflit ou d’autres situations de crise prolongée, chaque jour amène son lot d’urgences et de nouveaux besoins auxquels doivent répondre les agents humanitaires. Il arrive que les secouristes travaillent pour des organisations internationales présentes depuis longtemps dans le pays touché. Ainsi, sur cette photographie prise à Saada (Yémen), des employés locaux du CICR distribuent des articles ménagers aux personnes touchées par les combats. Photo : CICR
Un voyage sonore au bout de l’humanité, dans l’espace « sans loi » des eaux internationales entre l’Europe et l’Afrique